IND-UT-133 : Système électronique de pilotage d’un moteur électrique avec récupération d’énergie

IND-UT-133 : Système électronique de pilotage d’un moteur électrique avec récupération d’énergie

1. Secteur d’application

Industrie.

2. Dénomination

Mise en place d’un système électronique de pilotage d’un moteur électrique neuf ou existant permettant de récupérer l’énergie de freinage d’une application industrielle de levage ou de centrifugation.
La présente fiche n’est pas cumulable avec l’opération IND-UT-102 « Système de variation électronique de vitesse sur un moteur asynchrone ».

3. Conditions pour la délivrance de certificats

La mise en place est réalisée par un professionnel.
Le système électronique de pilotage avec récupération d’énergie est installé sur un moteur électrique triphasé asynchrone ou synchrone de puissance utile unitaire inférieure ou égale à 1 MW.
L’électricité produite par récupération de l’énergie de freinage est autoconsommée en totalité uniquement par le site bénéficiaire de l’opération.
La preuve de réalisation de l’opération mentionne l’installation d’un système électronique de pilotage d’un moteur électrique avec récupération d’énergie, pouvant aussi être appelé système de variation électronique réversible à quatre quadrants.

A défaut, la preuve de réalisation de l’opération mentionne l’installation d’un équipement permettant de récupérer l’énergie de freinage d’une application, avec la marque et la référence de cet équipement. Elle est complétée par un document issu du fabricant indiquant que l’équipement de marque et référence installé est un système électronique de pilotage avec récupération d’énergie.
La mise en place d’un système électronique de pilotage d’un moteur électrique avec récupération d’énergie fait l’objet d’une étude de dimensionnement préalable établie, datée et signée par un professionnel ou un bureau d’étude. Cette étude précise les caractéristiques principales de l’installation :
– Le descriptif de l’application ciblée,
– Le descriptif des équipements à mettre en place,
– La puissance du système installé,
– La puissance utile de chaque moteur piloté par le système,
– La durée annuelle de fonctionnement de chaque moteur piloté par le système et pour chacun le pourcentage de temps passé en mode frein,

– La justification de la capacité du réseau électrique interne du site à réutiliser la totalité de l’énergie de freinage produite par le dispositif à tout instant (100% de l’énergie produite est autoconsommée par le site)
– L’évaluation des économies d’énergie attendues

Le document justificatif spécifique à l’opération est l’étude de dimensionnement préalable à la mise en place du système électronique de pilotage de moteurs avec récupération d’énergie.
Les installations provisoires (ex : grue de chantier) sont exclues du périmètre de l’opération.

4. Durée de vie conventionnelle

15 ans.

5. Montant de certificats en kWh cumac

H est la durée de fonctionnement annuelle (en heures) de chaque moteur piloté par le système électronique de pilotage avec récupération d’énergie. Elle correspond à la durée totale d’usage du moteur (durée où le moteur est en phase moteur additionnée à la durée où le moteur est en phase de freinage). Cette durée est indiquée dans la note de dimensionnement du bureau d’étude ou du professionnel.
F est le pourcentage du temps de fonctionnement où le moteur est en phase de freinage. Ce pourcentage est indiqué dans l’étude de dimensionnement du bureau d’étude ou du professionnel. Pour un pourcentage de 5%, la valeur prise en compte dans le calcul est de 0,05.
P est la puissance utile du moteur (en kW) qui figure sur la plaque signalétique et qui correspond à la puissance mécanique aux conditions de fonctionnement assignées par le constructeur.
Remarque : Dans le cas de plusieurs moteurs pilotés par un même système électronique de pilotage, le calcul est à faire pour chaque moteur et à sommer H1 x F1 x 9,25 x P1 + H2 x F2 x 9,25 x P2 + Hi , Fi et Pi correspondent aux données requises pour le moteur i.

Les étapes

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IND-UT-135 : Freecooling par eau de refroidissement en substitution d’un groupe froid

IND-UT-135 : Freecooling par eau de refroidissement en substitution d’un groupe froid

1. Secteur d’application

Industrie.

2. Dénomination

Mise en place ou intégration dans une installation de production de froid existante ou neuve d’un système de freecooling par eau de refroidissement, en substitution d’un groupe froid, permettant de refroidir un réseau
hydraulique en utilisant l’air extérieur.
Le système peut être constitué d’un aéroréfrigérant neuf avec ou sans échangeur ou d’une tour aéroréfrigérante (TAR) neuve avec échangeurs, et comporte dans tous les cas un système d’automatisme et de régulation.

3. Conditions pour la délivrance de certificats

La mise en place est réalisée par un professionnel.
Le système de freecooling installé est dimensionné pour couvrir, lorsqu’il fonctionne, 100% du besoin nominal en froid quand la température extérieure est au moins 3°C inférieure à la température de consigne.

La mise en place du système de freecooling fait l’objet d’une étude de dimensionnement préalable établie, datée et signée par un professionnel ou un bureau d’étude précisant :

– les besoins en froid du système à refroidir en fonction des périodes de l’année,
– le descriptif des installations avant et après travaux,
– le descriptif des équipements installés en vue de permettre le refroidissement de l’eau en substitution du groupe froid,
– la justification que le système installé est capable de couvrir 100% du besoin nominal en froid,
– les caractéristiques (marque, référence et puissance électrique nominale en kW) du groupe de production de froid (mono compresseur ou multi compresseur),
– et une évaluation des économies d’énergie attendues en fonction de la marche prévisible des installations (heures de fonctionnement, taux de charge…).

La preuve de réalisation de l’opération mentionne l’installation d’un système de freecooling par eau de refroidissement utilisant l’air extérieur.

À défaut, la preuve de réalisation de l’opération mentionne la mise en place d’un équipement avec ses marque et référence et elle est complétée par un document issu du fabricant indiquant que l’équipement de marque et référence installé est un système de freecooling par eau de refroidissement utilisant l’air extérieur.

Le document justificatif spécifique à l’opération est l’étude de dimensionnement préalable à la mise en place du système de freecooling par eau de refroidissement, en substitution d’un groupe froid, utilisant l’air extérieur.

4. Durée de vie conventionnelle

14 ans.

5. Montant de certificats en kWh cumac

La température de consigne du réseau hydraulique correspond à la température de départ du groupe de production de froid.
Pcompresseurs est la puissance électrique nominale (en kW) figurant sur la plaque signalétique du groupe mono-compresseur ou multi-compresseurs raccordé au système de freecooling pour la plage de température de consigne du réseau concernée ou à défaut celle indiquée sur un document issu du fabricant du groupe mono-compresseur ou multi-compresseurs raccordé au système de freecooling pour la plage de température de consigne du réseau concernée. La puissance du ou des compresseurs de secours n’est pas à comptabiliser.
Un groupe de production de froid ne peut faire l’objet que d’une seule délivrance de certificats d’économies d’énergie pour la mise en place d’un système de freecooling.

Les étapes

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Systèmes moto-régulés

CEE pour un système moto-régulé

Systèmes moto-régulés

Opération :

Cette opération consiste à mettre en place d’un système moto-régulé neuf sur une installation fixe existante ou neuve de pompage, de ventilation, de production de froid par compression mécanique ou de compression d’air de puissance nominale inférieure ou
égale à 1 MW.

Un système moto-régulé comprend :
– Un moteur et sa transmission performante ;
– Une application entraînée par ce moteur parmi celles ci-après : pompe, ventilateur, groupe de production de froid, compresseur d’air ;
– Un variateur électronique de vitesse ;
– Un ou plusieurs capteur(s) nécessaire(s) à la régulation ;
– Une boucle de régulation ;
– Un compteur de l’énergie électrique consommée par le système.

A savoir :

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IND-UT-136 : Systèmes moto-régulés

IND-UT-136 : Systèmes moto-régulés

1. Secteur d’application

Industrie.

2. Dénomination

Mise en place d’un système moto-régulé neuf sur une installation fixe existante ou neuve de pompage, de ventilation,
de production de froid par compression mécanique ou de compression d’air de puissance nominale inférieure ou
égale à 1 MW.

Un système moto-régulé comprend :
– Un moteur et sa transmission performante ;
– Une application entraînée par ce moteur parmi celles ci-après : pompe, ventilateur, groupe de production de
froid, compresseur d’air ;
– Un variateur électronique de vitesse ;
– Un ou plusieurs capteur(s) nécessaire(s) à la régulation ;
– Une boucle de régulation ;
– Un compteur de l’énergie électrique consommée par le système.

Cette opération n’est pas cumulable avec les opérations relevant des fiches standardisées IND-UT-102, IND-UT112, IND-UT-114, IND-UT-120, IND-UT-123, IND-UT-124, IND-UT-127, IND-UT-132 et IND-UT-134.

3. Conditions pour la délivrance de certificats

La mise en place est réalisée par un professionnel.

La mise en place du système moto-régulé comprend a minima soit la mise en place d’un moteur neuf, de classe au
moins IE3 selon la norme NF EN CEI 600034-30-1 lorsqu’il s’agit d’un moteur asynchrone, soit la mise en place
d’une application neuve entrainée par le moteur. Elle comprend également l’installation des nouveaux équipements
suivants :
– Une transmission par poulie/courroie synchrone (dentée) ou une transmission directe ;
– Un variateur électronique de vitesse ;
– Un ou plusieurs capteur(s) nécessaire(s) à la régulation ;
– Une boucle de régulation ;
– Un compteur de l’énergie électrique consommée par le système.
La mise en place du système moto-régulé fait l’objet d’une étude préalable établie, datée et signée par un
professionnel ou un bureau d’étude définissant les besoins fonctionnels du système et le dimensionnement des
équipements à mettre en place pour répondre à ces besoins. Cette étude comporte :
– La raison sociale et l’adresse du bénéficiaire ;
– L’adresse du chantier si différente de l’adresse du bénéficiaire ;
– La présentation des finalités du projet, la description des fonctions du système moto-régulé et la description de
la solution proposée ;
– Les caractéristiques initiales de l’installation en place :

  • marque, référence et puissance du moteur et du variateur électronique de vitesse s’il existe ;
  •  marque, référence et puissance de la pompe, du ventilateur, du groupe de production de froid ou du
    groupe de production d’air comprimé ;
  • type de transmission en place ;
    – Les préconisations techniques du système moto-régulé à mettre en place :
  • puissance des éléments (moteur, variateur électronique de vitesse, pompe, ventilateur, groupe de
    production de froid ou groupe de production d’air comprimé) à mettre en place ;
  • descriptif du type de transmission performante à mettre en place ;
  • descriptif et fonction du ou des capteur(s) nécessaire(s) à la régulation (ex : mesure d’intensité, de
    température, de débit, de puissance, de tensions…) ;
  • type de compteur d’énergie électrique consommée.
    – Le principe de fonctionnement de la boucle de régulation et le descriptif de l’intervention sur cette boucle
    (description de la boucle de régulation, typologie, grandeurs régulées et capteurs utilisés).
    La puissance du système moto-régulé après l’opération est inférieure ou égale à la puissance du moteur de
    l’installation existante, dans le cas d’un remplacement.
    La preuve de la réalisation de l’opération mentionne la mise en place d’un système moto-régulé tel que décrit dans
    l’étude préalable comprenant :
    – Les marque et référence du moteur et sa puissance et/ou celles de l’application entraînée par le moteur
    (pompe, ventilateur, compresseur de froid ou compresseur d’air neufs) ;
    – les marque et référence du variateur électronique de vitesse installé ;
    – la mise en place d’une transmission poulie/courroie synchrone (dentée) ou d’une transmission directe ;
    – la mise en place des capteurs nécessaires à la régulation et leurs fonctions (intensité, température, débit,…) ;
    – la mise en place d’un compteur de l’énergie électrique consommée sur le système moto-régulé.
    Le document justificatif spécifique à l’opération est l’étude préalable à la mise en place du système moto-régulé.

4. Durée de vie conventionnelle

15 ans.

5. Montant de certificats en kWh cumac

– Pompage et ventilation :

– Production de froid et d’air comprimé :

Dans le cas de régimes saisonniers, les équivalences de modes de fonctionnement sont données dans le tableau ci-dessous :

La puissance électrique nominale à retenir est celle figurant sur la plaque signalétique du moteur ou à défaut celle indiquée sur un document issu du fabricant.

Les étapes

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IND-UT-134 : Système de mesurage d’indicateurs de performance énergétique

IND-UT-134 : Système de mesurage d’indicateurs de performance énergétique

1. Secteur d’application

Industrie.

2. Dénomination

Mise en place d’un système de mesurage d’Indicateurs de Performance Energétique (IPE) sur un ou plusieurs équipements ou ensembles d’équipements constituant un usage énergétique.
Ce système a pour fonction :
– de mesurer, relever et conserver les données nécessaires au calcul des IPE ;
– de communiquer vers l’utilisateur les résultats obtenus afin de réaliser un suivi des IPE ;
– d’alerter l’utilisateur en cas de dérive des IPE.
Sont éligibles à l’opération les systèmes de mesurage mis en place sur les équipements ou ensembles d’équipements constituant un des usages énergétiques suivants : production et distribution de chaleur, production et distribution d’air comprimé, production et distribution de froid, procédé industriel thermique ou électrique, autres systèmes motorisés.
Un même équipement ne peut pas faire l’objet de plusieurs demandes de certificats d’économies d’énergie sauf lorsque l’équipement considéré utilise plusieurs énergies de manière concomitante, sous réserve que la somme des puissances nominales utilisées pour chaque demande ne dépasse pas la puissance nominale de l’ensemble de l’installation. La présente opération peut alors être utilisée indépendamment pour chacune des énergies utilisées.
Les systèmes de mesurage d’indicateurs de performance énergétique mis en place sur les équipements de secours ne sont pas éligibles à l’opération.

3. Conditions pour la délivrance de certificats

Un système de mesurage se compose de plusieurs éléments : les appareils de mesure, les moyens de relevé et d’historisation et les moyens de calcul et d’affichage des données. Ces éléments peuvent être existants à condition de s’assurer du bon fonctionnement des éléments existants et de leur compatibilité avec les nouveaux éléments du système de mesurage mis en place. Les éléments ajoutés en complément de l’existant doivent répondre aux exigences suivantes :
– Les nouveaux éléments de mesure (appareils de mesure, moyens de relevé et d’historisation) font l’objet d’une acquisition par le bénéficiaire de l’opération ;
– Le logiciel de gestion énergétique est acquis par le bénéficiaire ou fait l’objet d’une location ou d’un abonnement. Les outils de bureautique classique type « tableur » ne sont pas considérés comme logiciel de gestion énergétique.
La puissance nominale d’un équipement ou d’un ensemble d’équipements constituant un usage énergétique faisant l’objet de mesures nécessaires au calcul d’un IPE est strictement inférieur à 10 MW.

Les IPE sont calculés sous forme d’une fonction dépendant d’une part de la mesure de la consommation d’énergie d’un équipement ou d’un ensemble d’équipements constituant un usage énergétique et d’autre part de la mesure de la production ou le niveau de service assuré par l’équipement ou l’ensemble d’équipements constituant un usage énergétique sur une même période de temps.
La mise en place d’un système de mesurage d’Indicateurs de Performance Energétique fait l’objet avant l’engagement de l’opération d’une étude, préalable à l’intégration du système de mesurage sur le site concerné par l’opération, réalisée par un professionnel ou un bureau d’étude. Cette étude identifie les usages énergétiques et décrit les équipements constituant chacun de ces usages. Elle décrit le système de mesurage adapté à chaque usage, les indicateurs de performances pertinentes pour le suivi des équipements, les moyens de mesurage installés (existants et nouveaux) et les modalités d’exploitation et de restitution des données collectées. Elle reprend a minima les étapes 1 à 6 du plan de mesurage et de surveillance défini dans la norme NF EN 17267.
Le système doit permettre, en fonction de l’usage énergétique, de calculer à minima les indicateurs suivants :

*Cette catégorie concerne les systèmes motorisés autres que la production de froid et d’air comprimé (pompes, broyeurs, ventilateurs, convoyeurs…).
Le système de mesurage permet de mesurer et collecter les consommations d’énergie et les données de production d’un équipement ou d’un ensemble d’équipements constituant les IPE à un pas de temps inférieur ou égal à 10 minutes. Pour l’usage « Procédé industriel thermique ou électrique » uniquement, le pas de collecte de l’unité de production peut être porté à une journée.
La collecte de consommations issues des compteurs de fournisseurs d’énergie pour le calcul d’IPE n’est pas éligible.
Les informations et statistiques restituées par le système de mesurage d’IPE et portées à la connaissance de l’utilisateur comprennent a minima les éléments suivants :
– affichage des IPE sur l’intervalle de temps entre deux pas de délivrance ;
– possibilité d’accès par l’utilisateur à différents cumuls des IPE (heure / journée / semaine / mois / année) ;
– historique de tous les cumuls, disponible sur une année glissante ;
– historique des cumuls, pour une durée supérieure ou égale à la journée, disponible pendant la durée du contrat de location du logiciel ou à défaut la durée de vie conventionnelle (6 ans) ;
– réalisation de calculs statistiques pertinents (moyenne, valeur minimale, valeur maximale) sur les différents cumuls des IPE ;
– élaboration de synthèses sous forme de rapports périodiques de suivi des IPE ;
– la comparaison des IPE à des valeurs de référence et à des seuils. A minima, la comparaison est effectuée par rapport à des statistiques de consommations extraites de l’historique disponible. En cas de dépassement d’un seuil fixé, le système de mesurage émet une alarme explicite (par exemple SMS, courriel, notification…).
Le système de mesurage permet l’affichage des IPE sur au moins un support numérique tel que :
– écran dédié ;
– site web ;

 – tablette ou Smartphone (applications) ;
– application logicielle dédiée.
La mise en place est réalisée par un professionnel. Lorsque les travaux sont mis en oeuvre par les services techniques internes du bénéficiaire, le bon fonctionnement du système de mesurage et la comptabilité des équipements devront être attestés par le professionnel fournissant les équipements de mesures et/ou le logiciel.

La preuve de la réalisation de l’opération mentionne :
– la mise en place d’un système de mesurage et de suivi d’Indicateurs de Performance Energétique (IPE) pour un ou plusieurs équipements ou ensembles d’équipements constituant un usage énergétique ;
– l’acquisition des éléments de mesure (appareils de mesure, moyens de relevé et d’historisation) ;
– en cas d’acquisition du logiciel de gestion énergétique, l’achat de ce dernier ;
– les usages énergétiques concernés (Procédé industriel thermique ou électrique, Production et/ou distribution de chaleur, Production et/ou distribution d’air comprimé…), et les puissances nominales (en kW) de chaque équipement constituant un usage énergétique faisant l’objet des mesures.
Les documents justificatifs spécifiques à l’opération sont :
– le rapport de l’étude préalable à l’intégration du système de mesurage sur le site concerné par l’opération daté et signé par le professionnel ou le bureau d’étude l’ayant établi ;
– un descriptif du logiciel de gestion énergétique issu du fabricant ou de l’installateur indiquant la présence des fonctions détaillées dans la présente fiche et portant sur :
– le traitement des données nécessaires au calcul des IPE ;
– l’affichage des IPE, de leurs cumuls et de leurs historiques ainsi que les modalités d’affichage et les moyens utilisés ;
– l’alerte de l’utilisateur en cas de dérive des IPE et les moyens d’alertes ;
– la communication de synthèses sous forme de rapports périodiques.
– le contrat dans le cas d’une location ou d’un abonnement du logiciel de gestion énergétique, avec mention de la durée ;
– un descriptif des instruments de mesure mis en place par équipement ou ensembles d’équipements permettant le calcul des IPE. Ce descriptif indique pour chaque instrument de mesure :
– sa marque et référence
– le nombre d’instruments de mesure,
– la grandeur physique mesurée
– l’équipement concerné par la mesure ;
– son caractère existant ou neuf ;
– Pour les instruments de mesures existants, un inventaire de ces équipements précisant leur utilisation, les mesures effectuées, leur emplacement, la vérification de leur bon fonctionnement, que la fréquence des relevés est adaptée à la grandeur mesurée et que les résultats et les valeurs obtenus sont plausibles. Cet inventaire est établi, daté et signé par l’intervenant, par le responsable d’exploitation ou est documenté au sein d’un enregistrement du système de management de la qualité
– un rapport de suivi des IPE issu du logiciel, daté et signé par le bénéficiaire et basé sur un historique des données de fonctionnement d’au moins un mois, mentionnant le(s) équipement(s) ou usage(s) énergétique(s) faisant l’objet d’un suivi de leurs IPE par le système de mesurage mis en place. Pour chaque système de mesurage d’IPE valorisé, le rapport fait apparaître le suivi de l’IPE et une comparaison entre l’IPE réel et des valeurs de référence et des seuils.
– un tableau récapitulatif, pour chacun des usages couverts par un ou des IPE, mentionnant :
– l’usage énergétique concerné (procédé industriel thermique ou électrique, production et/ou distribution de chaleur, production et/ou distribution d’air comprimé…) ;
– la puissance nominale de l’équipement constituant un usage énergétique faisant l’objet des mesures ;

 – le type d’équipement (brûleurs, moteurs, compresseur…) et les informations permettant son identification sur le site (exemples : moteur 1 process 1, compresseur A groupe froid bâtiment 3) ;
– l’IPE concerné (rendement, rendement spécifique chauffage, consommation d’énergie spécifique ou COP) et le pas de collecte.

4. Durée de vie conventionnelle

6 ans

5. Montant de certificats en kWh cumac

P est la puissance nominale (en kW) de l’ensemble des équipements faisant l’objet d’un suivi d’un indicateur de performance énergétique (IPE). Ainsi, lorsque la mesure est effectuée sur un ensemble d’équipements, la puissance nominale P à considérer est la somme des puissances nominales des équipements instrumentés. La puissance nominale est la puissance indiquée sur la plaque du ou des équipements ou à défaut celle indiquée sur un document issu du fabricant. Pour un équipement thermodynamique, la puissance à considérer est la puissance électrique nominale.
Le facteur correctif F est lié à la durée du contrat de location du logiciel de gestion énergétique. Il est déterminé en se référant au tableau ci-dessous. En cas d’achat ou d’abonnement d’une durée supérieure à 6 ans, le facteur correctif à prendre en compte est égal à 5,45.

Les étapes

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IND-UT-131 : Isolation parois planes ou cylindriques industrielles

IND-UT-131 : Isolation parois planes ou cylindriques industrielles

1. Secteur d’application

Industrie.

2. Dénomination

Mise en place d’une isolation thermique sur les surfaces planes ou cylindriques d’une installation industrielle fixe utilisant un fluide à des températures comprises entre -80°C et 10°C, ou supérieur à 40°C.

Sont compris dans l’installation industrielle, les équipements de production, de transfert, de stockage ou d’utilisation du fluide.

Ne sont pas éligibles l’isolation des points singuliers couverte par la fiche d’opération standardisée IND-UT-121, l’isolation par injection et l’isolation d’une installation industrielle en système ouvert.

3. Conditions pour la délivrance de certificats

La mise en place est réalisée par un professionnel et respecte les exigences de la norme NF DTU 45.2, avril 2018 “Travaux d’isolation – Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de -80°C à +650°C”, ou toute norme équivalente.

L’isolation est effectuée sur un réseau non isolé ou sur une installation dont l’isolation existante dispose d’une résistance thermique simplifiée inférieure d’un facteur deux, de celle attendue par la présente fiche.

Les performances de l’isolation thermique des installations sont déterminées à partir de la résistance thermique simplifiée R’ définie comme le ratio entre l’épaisseur d’isolant installée et sa conductivité thermique à respectivement – 10, 10, 50, 100 et 200°C selon la plage de température du fluide de l’installation calorifugée.

Pour les tuyauteries ou les équipements cylindriques de diamètres inférieur à 508 mm (ou 20”), la résistance thermique simplifiée R’ est supérieure ou égale à :

  • 2,1 m².K/W pour une température de fluide T telle que -80°C < T ≤ -10°C ;
  • 0,8 m².K/W pour une température de fluide T telle que -10°C < T ≤ 10°C ;
  • 1,8 m².K/W pour une température de fluide T telle que 40°C < T ≤ 100°C ;
  • 1,8 m².K/W pour une température de fluide T telle que 100°C < T ≤ 300°C ;
  • 1,4 m².K/W pour une température de fluide T telle que T > 300°C ;

Pour les surfaces planes ou les tuyauteries et équipements cylindriques de diamètre supérieur ou égal à 508 mm (ou 20”), la résistance thermique simplifiée R’ est supérieure ou égale à :

  • 2,8 m².K/W pour une température de fluide T telle que -80°C < T ≤ -10°C ;
  • 1,0 m².K/W pour une température de fluide T telle que -10°C < T ≤ 10°C ;
  • 2,8 m².K/W pour une température de fluide T telle que 40°C < T ≤ 100°C ;
  • 2,8 m².K/W pour une température de fluide T telle que 100°C < T ≤ 300°C ;
  • 2,4 m².K/W pour une température de fluide T telle que T > 300°C ;

Lorsque l’isolant est mis en œuvre avec un isolant multicouche ou nécessite la pose de plusieurs couches du même isolant, la surface, en m², ou les mètres linéaires, en m, seront égaux à la surface, ou aux mètres linéaires, de la première couche d’isolant.

La preuve de réalisation de l’opération mentionne la mise en place d’une isolation sur une installation industrielle avec la marque, la nature et les références du matériau isolant ainsi que, selon le cas, la quantité posée en mètres carrés (pour les surfaces planes ou pour les tuyauteries et équipements cylindriques de diamètre supérieur ou égal à 508 mm) ou en mètres linéaires (pour les tuyauteries et équipements cylindriques de diamètre inférieur à 508 mm).

Elle est accompagnée d’un document issu du fabricant précisant la nature du matériel posé et sa référence, les caractéristiques thermiques (conductivité thermique en fonction de la température selon la plage de température du fluide de l’installation calorifugée) de l’isolant installé.

A défaut, la preuve de réalisation de l’opération mentionne la mise en place d’équipements avec leurs marques, natures et références ainsi que les quantités en surface, ou en longueurs posées, et elle est complétée par un document issu du fabricant stipulant que le matériau posé est un isolant. Ce document précise la nature de l’isolant constitutif ainsi que ses caractéristiques thermiques (conductivité thermique en fonction de la température selon la plage de température du fluide de l’installation calorifugée).

Un état récapitulatif des isolants mis en place est établi par le professionnel à l’issue des travaux. Cet état récapitulatif est daté et signé par le professionnel et le bénéficiaire de l’opération. Il comporte :

  • les conductivités, épaisseurs, les résistances thermiques simplifiées et références ou numéros de repérages internes des surfaces isolées ;
  • la plage de température de service de l’installation industrielle ;
  • le total en surface (m²), ou en mètre linéaire (m) isolés ;
  • le mode de fonctionnement de l’installation industrielle.

Les documents justificatifs spécifiques à l’opération dont (i) le document issu du fabricant, (ii) l’état récapitulatif établi, signé et daté par le professionnel et le bénéficiaire à l’issue des travaux.

4. Durée de vie conventionnelle

10 ans.

5. Montant de certificats en kWh cumac

Mise en place d’une isolation thermique sur une tuyauterie ou un équipement cylindrique de diamètre inférieur à 508 mm (20”) :

Mise en place d’une isolation thermique sur une surface plane, une tuyauterie ou un équipement cylindrique de diamètre supérieur ou égal à 508 mm (20”) :

Lorsque l’isolant est mis en oeuvre avec un isolant multicouche ou nécessite la pose de plusieurs couches du même isolant, la surface, en m², ou les mètres linéaires, en m, sont égaux à la surface, ou aux mètres linéaires, de la première couche d’isolant.

Les étapes

Quelles sont les étapes de la démarche pour le financement par certificats d’économie d’énergie ? Tout d’abord, il faut que vous réalisiez une simulation qui déclenchera la création d’un dossier. Lorsque vous aurez demandé une offre ferme, vous devrez choisir un installateur. Ensuite, à la fin des travaux…

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