Certificat Économie Énergie pour l’isolation et le calorifugeage
Certificat Économie Énergie pour le Secteur Résidentiel
Plus de détails sur les opérations, le matériel d’isolation et de calorifugeage en résidence
Règles d'éligibilité pour l'isolation des combles, toit, toitures
Cette opération s’applique aux bâtiments résidentiels existants. Ces travaux consistent à mettre en place une isolation thermique en comble perdu ou en rampant de toiture. Les conditions de la réalisation de ces travaux sont les suivantes :
-
La résistance thermique R de l’isolation installée est supérieure ou égale à :
- 7 m2.K/W en comble perdu ;
- 6 m².K/W en rampant de toiture.
-
La résistance thermique est évaluée selon la norme NF EN 12664, la norme NF EN 12667 ou la norme NF EN 12939 pour les isolants non réfléchissants et selon la norme NF EN 16012+A1 pour les isolants réfléchissants.
-
Un pare-vapeur ou tout autre dispositif pern1ettant d’atteindre un résultat équivalent est mis en place, lorsqu’il est nécessaire de protéger les matériaux d’isolation thermique contre les transferts d’humidité pour garantir la performance de l’ouvrage.
-
La mise en place est réalisée par un professionnel.
-
Le professionnel effectue, au plus tard avant l’établissement du devis, une visite du bâtiment au cours de laquelle il valide que la mise en place des isolants dans les combles ou en toiture de ce bâtiment est en adéquation avec ce dernier.
-
Le professionnel effectue, au plus tard avant l’établissement du devis, une visite du bâtiment au cours de laquelle il valide que la mise en place des isolants dans les combles ou en toiture de ce bâtiment est en adéquation avec ce dernier.
-
Un délai minimal de sept jours francs est respecté entre la date d’acceptation du devis et la date de début des travaux (pose de l’isolant).
-
Le professionnel ayant réalisé l’opération est titulaire d’un signe de qualité répondant aux mêmes exigences que celles prévues à l’article 2 du décret 11° 2014-812 du 16 juillet 2014 pris pour l’application du second alinéa du 2 de l’article 200 quater du code général des impôts et du dernier alinéa du 2 du Ide l’article 244 quater U du code général des impôts et des textes pris pour son application.
-
Ce signe de qualité correspond à des travaux relevant du 4 du I de l’article 46 AX de l’annexe III du code général des impôts.
-
La preuve de la réalisation de l’opération comporte les mentions de :
– la mise en place d’une isolation de combles ou de toiture ;
– les marque et référence ainsi que l’épaisseur et la surface d’isolant installé ;
– la résistance thermique de l’isolation mise en place évaluée, suivant la nature de l’isolant, selon l’une des normes susvisées ;
– la date de la visite du bâtiment. -
A défaut, la preuve de réalisation de l’opération mentionne la mise en place d’un matériau avec ses marque et référence et la surface de matériau installée ainsi que date de la visite du bâtiment par le professionnel et elle est complétée par un document issu du fabricant ou d’un organisme établi dans l’Espace économique européen et accrédité selon la norme NF EN 45011 par le Comité français d’accréditation (COFRAC) ou tout autre organisme d’accréditation signataire de l’accord européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de European co-operation for Accreditation (EA), coordination européenne des organismes d’accréditation.
-
Ce document indique que le matériau de marque et référence mis en place est un isolant et précise ses caractéristiques thermiques (résistance thermique ; ou conductivité thermique et épaisseur) évaluées, suivant la nature de l’isolant, selon l’une des normes susvisées. En cas de mention d’une date de validité, ce document est considéré comme valable jusqu’à un an après sa date de fin de validité. Pour les références proposées en différentes épaisseurs, la preuve de réalisation, si elle ne mentionne pas la résistance thermique de l’isolation installée, doit impérativement en préciser l’épaisseur.
Nous avons basé nos calculs sur la fiche BAR-EN-101.
Règles d'éligibilité pour l'isolation sol ou plancher
Cette opération s’applique aux bâtiments résidentiels existants. Ces travaux consistent à mettre en place un doublage isolant sur/sous un plancher bas situé sur un sous-sol non chauffé, sur un vide sanitaire ou sur un passage ouvert. Les conditions de la réalisation de ces travaux sont les suivantes :
- Mise en place réalisée par un professionnel,
- La résistance thermique R de l’isolation installée est supérieure ou égale à 3 m².K/W.
Nous avons basé nos calculs sur la fiche BAR-EN-103.
Règles d'éligibilité pour l'installation de fermetures isolantes sur les fenêtres ou portes-fenêtre
Cette opération s’applique aux bâtiments résidentiels existants. Ces travaux consistent à mettre en place ou remplacer une fermeture isolante sur fenêtre ou porte-fenêtre existante. Les conditions de la réalisation de ces travaux sont les suivantes :
- Mise en place réalisée par un professionnel,
- La résistance thermique additionnelle de la fermeture isolante ? R est telle que : – ?R > 0,22 m².K/W
Nous avons basé nos calculs sur la fiche BAR-EN-108.
Règles d'éligibilité pour le calorifugeage d'un réseau hydraulique de chauffage
Cette opération s’applique aux bâtiments résidentiels existants. Ces travaux consistent à mettre en place une isolation sur un réseau d’eau chaude sanitaire existant situé hors du volume chauffé et alimenté par un système collectif maintenu en température (bouclé ou tracé). Les conditions de la réalisation de ces travaux sont les suivantes :
-
La mise en place est réalisée par un professionnel.
-
Le réseau hydraulique de chauffage ou d’eau chaude sanitaire isolé est situé hors du volume chauffé. Le volume chauffé est défini au fascicule 1 des règles Th-U utilisées dans la méthode de calcul Th-C-E ex prévue par l’arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants et approuvée par l’arrêté du 8 août 2008.
-
L’isolation est effectuée sur un réseau non isolé ou dont l’isolation existante est de classe inférieure ou égale à 2 selon la norme NF EN 12 828+A1:2014.
-
L’isolant mis en place est de classe supérieure ou égale à 3 selon la norme NF EN 12 828+A1:2014.
La preuve de réalisation de l’opération mentionne :
– la mise en place d’une isolation sur un réseau hydraulique de chauffage ou d’ECS existant ;
– la longueur isolée de réseau hors des volumes chauffés ;
– les marque et référence de l’isolant installé ;
– la classe de l’isolant installé selon la norme NF EN 12 828+A1:2014 ;
– le cas échéant, la dépose de l’ancien isolant. -
Les travaux d’isolation du réseau de chauffage ou d’ECS font l’objet, après réalisation, d’un contrôle par un organisme d’inspection. Un rapport de conformité établi par cet organisme atteste la vérification :
– de la mise en place d’une isolation sur un réseau hydraulique existant de chauffage ou d’ECS ;
– des caractéristiques de l’isolant mis en place :
– marque et référence ;
– et épaisseur ;
– et classe selon la norme NF EN 12 828 + A1:2014 ;
– de la longueur, hors des volumes chauffés, du réseau isolé lors de l’opération ;
– de la date de mise en service de l’installation de chauffage collectif et/ou de production de l’eau chaude sanitaire en précisant s’il s’agit d’une vérification sur site ou documentaire. -
Le rapport de conformité mentionne la date de la visite sur site de l’organisme et identifie l’opération réalisée par la référence de la preuve de réalisation de l’opération, la raison sociale et le numéro de SIREN du professionnel, l’identité du bénéficiaire et le lieu de réalisation de l’opération.
Nous avons basé nos calculs sur la fiche BAR-TH-160.
Règles d'éligibilité pour le remplacement de fenêtres ou portes-fenêtre
Cette opération s’applique aux bâtiments résidentiels existants, sauf des parties communes non chauffées. Ces travaux consistent à mettre en place une fenêtre, fenêtre de toiture ou porte-fenêtre complète avec vitrage isolant. Les conditions de la réalisation de ces travaux sont les suivantes :
- Mise en place réalisée par un professionnel,
- Le coefficient de transmission surfacique Uw et le facteur solaire Sw sont :
– pour les fenêtres de toiture : Uw ? 1,5 W/m².K et Sw ? 0,36.
– pour les autres fenêtres ou portes-fenêtres :
– Uw ? 1,3 W/m².K et Sw ? 0,3 ;
– ou Uw ? 1,7 W/m².K et Sw ? 0,36.
Nous avons basé nos calculs sur la fiche BAR-EN-104.
Règles d'éligibilité pour l'isolation de toitures terrasses
Cette opération s’applique aux bâtiments résidentiels existants. Ces travaux consistent à mettre en place d’un doublage extérieur isolant en toiture terrasse. Les conditions de la réalisation de ces travaux sont les suivantes :
- Mise en place réalisée par un professionnel,
- La résistance thermique R de l’isolation installée est supérieure ou égale à 4,5 m².K/W.
Nous avons basé nos calculs sur la fiche BAR-EN-105.
Règles d'éligibilité pour l'isolation des murs ou façades
Cette opération s’applique aux bâtiments résidentiels existants. Ces travaux consistent à mettre en place un doublage isolant (complexe ou sur ossature) sur mur(s) en façade ou en pignon. Les conditions de la réalisation de ces travaux sont les suivantes :
- Mise en place réalisée par un professionnel,
- La résistance thermique R de l’isolation installée est supérieure ou égale à 3,7 m².K/W.
Nous avons basé nos calculs sur la fiche BAR-EN-102.
Règles d'éligibilité pour le calorifugeage d'un réseau eau chaude sanitaire
Cette opération s’applique aux bâtiments résidentiels existants. Ces travaux consistent à mettre en place une isolation sur un réseau hydraulique de chauffage existant, situé hors du volume chauffé, pour un système de chauffage collectif. Les conditions de la réalisation de ces travaux sont les suivantes :
- Mise en place réalisée par un professionnel,
- Le réseau hydraulique de chauffage est situé hors du volume chauffé,
- Le volume chauffé est défini au fascicule 1 des règles Th-U utilisées dans la méthode de calcul Th-C-E ex prévue par l’arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants et approuvée par l’arrêté du 8 août 2008.
Nous avons basé nos calculs sur la fiche BAR-TH-131.
Règles d'éligibilité pour l'isolation des points singuliers
Cette opération s’applique aux bâtiments résidentiels existants. Ces travaux consistent à installer des housses pour l’isolation de points singuliers sur un réseau hydraulique isolé de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire, situé dans une sous-station ou dans une chaufferie pour un système collectif. Les conditions de la réalisation de ces travaux sont les suivantes :
- Mise en place réalisée par un professionnel,
-
Un point singulier est une pièce de type vanne, réducteur, robinet, clapet, filtre, séparateur, compteur, détendeur, manchette, purgeur, pompe. Pour l’application de cette fiche, un échangeur à plaques est considéré comme un point singulier. Une pièce et son jeu de bride sont comptabilisés comme un seul point singulier. Un jeu de bride permettant le raccordement de deux réseaux est comptabilisé comme un seul point singulier. Un arrêt de tuyauterie équipé d’une bride est comptabilisé comme un seul point singulier. Sont exclus les coudes, soudures et tuyauteries ainsi que tous les points singuliers sur un circuit de condensats ouverts.
-
Un même point singulier ne peut pas faire l’objet d’une demande de certificats d’économies d’énergie pour cette opération plus d’une fois durant la durée de vie conventionnelle mentionnée au 4.
-
La housse est souple, démontable et équipée d’un système de fermeture.
-
La housse est constituée d’un isolant à base de laine minérale et répond aux exigences de la normes NF EN 14303 définissant les spécifications des produits isolants thermiques pour l’équipement du bâtiment et les installations industrielles pour les produits manufacturées à base de laines minérales. Sa température maximale de service est supérieure à 200°C.
-
La résistance thermique de l’isolant (rapport entre l’épaisseur et la conductivité thermique déclarées) est supérieure ou égale à :
• 1,5 m2.K/W à une température moyenne de 50°C,
• 1,0 m2.K/W à une température moyenne de 100°C. -
La conductivité thermique et l’épaisseur déclarées de l’âme isolante ainsi que la température maximale de service sont mesurées dans les conditions définies par la norme NF EN 14303.
-
La preuve de la réalisation de l’opération mentionne la mise en place de housses souples, démontables et équipées d’un système de fermeture pour l’isolation de points singuliers en chaufferie ou en sous-station, le nombre de housses installées selon la température correspondant au fluide utilisé, en distinguant ceux destinés à l’isolation d’un échangeur à plaques, leur résistance thermique à la température exigée ainsi que le diamètre nominal des points singuliers isolés. La preuve de réalisation de l’opération précise la marque et le modèle de la housse isolante ainsi que la nature de l’isolant constitutif et sa température maximale de service.
-
A défaut, la preuve de réalisation de l’opération mentionne la mise en place d’équipements d’isolation de points singuliers en chaufferie ou en sous-station avec leurs marques et références, le nombre d’équipements installés selon la température correspondant au fluide utilisé en distinguant ceux destinés à l’isolation d’un échangeur à plaques et indique le diamètre nominal des points singuliers isolés. Elle est complétée par un document issu du fabricant indiquant que les équipements de marques et références installés sont des housses souples, démontables
et équipées d’un système de fermeture pour l’isolation de points singuliers. Ce document précise la résistance thermique de l’isolant à la température exigée (ou à défaut sa conductivité thermique et son épaisseur déclarées), la nature de l’isolant constitutif et sa température maximale de service. Il précise les références des normes utilisées pour déterminer les différentes caractéristiques de l’isolant. -
Un état récapitulatif des housses isolantes mises en place et des points singuliers isolés est établi par le professionnel à l’issue des travaux.
-
Cet état récapitulatif est daté et signé par le professionnel et le bénéficiaire de l’opération.
-
Il comporte :
– le lieu d’implantation des matelas en chaufferie ou sous-station ;
– les marques, références ou numéros de repérage internes des points singuliers isolés par les housses ainsi que le diamètre nominal des canalisations auxquelles sont raccordés les points singuliers ;
– les marques et références des housses installées, la résistance thermique de l’âme isolante à la température exigée, la température maximale de service de leur âme isolante et, le cas échéant, les numéros de repérage
internes des housses isolantes ;
– la température du fluide caloporteur. -
Les travaux d’isolation des points singuliers font l’objet, après réalisation, d’un contrôle sur site par un organisme d’inspection. Un rapport de contrôle, établi par cet organisme, atteste :
– de la mise en place de housses isolantes sur des points singuliers d’un réseau d’une sous-station ou d’une chaufferie, le nombre de housse mises en place (housses souples, démontables et équipées d’un système de fermeture) et le diamètre nominal des canalisations auxquelles sont raccordés les points singuliers ;
– des marques et références et, le cas échéant, des numéros de repérage internes des housses installées ;
– du récolement avec l’état récapitulatif établi, signé et daté par le professionnel à l’issue des travaux et des différences constatées. -
L’organisme d’inspection procède à la vérification aléatoire d’au moins 10 % des points singuliers isolés (nombre arrondi à l’unité supérieure) par démontage des housses puis remise en place (type de point singulier, diamètre des canalisations, température du fluide caloporteur, marques et références des housses, nature de l’isolant, résistance thermique de l’âme isolante à la température exigée, température maximale de service de l’âme isolante), complétée au besoin par un examen documentaire.
-
Cette vérification ne doit révéler aucun écart avec l’état récapitulatif établi, signé et daté par le professionnel à l’issue des travaux.
-
Le rapport mentionne la date de la visite sur site de l’organisme et identifie l’opération réalisée par la référence de la preuve de réalisation de l’opération, la raison sociale et le numéro SIREN du professionnel, l’identité du bénéficiaire et le lieu de réalisation de l’opération.
-
L’organisme d’inspection est accrédité selon la norme NF EN ISO/CEI 17020 ou toute version ultérieure, en tant qu’organisme d’inspection de type A pour le domaine 15.1.5 « Inspection d’opérations standardisées d’économies d’énergie dans le cadre du dispositif de délivrance des certificats d’économies d’énergie » par le Comité français d’accréditation (COFRAC) ou tout autre organisme d’accréditation signataire de l’accord européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de European co-operation for Accreditation (EA), coordination européenne des organismes d’accréditation.
-
Les documents justificatifs spécifiques à l’opération sont l’état récapitulatif établi, signé et daté par le professionnel et le bénéficiaire à l’issue des travaux, le rapport de contrôle établi par l’organisme d’inspection à l’issue des travaux et la justification de l’accréditation de l’organisme d’inspection.
Nous avons basé nos calculs sur la fiche BAR-TH-161.
Nos installateurs
Afin de vous garantir une installation de qualité, nous portons attention à nos installateurs professionnels. Nous vérifions régulièrement les compétences et le savoir-faire des professionnels que nous vous conseillons.
Notre service en ligne recherche l’installateur le plus adapté aux travaux demandés. Votre satisfaction est importante, c’est pourquoi nous mettons des moyens en œuvre pour vous garantir un résultat de qualité. Ainsi, vous économisez votre argent et de l’énergie.